Baromètre 2016 "Habitat sain"

Groupe VELUX et Université allemande Humboldt, avril 2016

Lundi 25 avril 2016, par RAPPEL1 // Santé et questions sanitaires

Une nouvelle étude menée par le Groupe VELUX et l’Université allemande Humboldt dans le cadre du Baromètre de l’Habitat Sain révèle que les personnes de santé fragile et fatiguées habitent souvent un logement insuffisamment éclairé et mal aéré. 5 conseils pour assainir son cadre de vie lors du prochain projet de rénovation.

Le Baromètre de l’Habitat Sain VELUX 2016 est une étude menée dans 14 pays européens, dont la France, qui démontre que la rénovation est un outil efficace pour améliorer la santé et le confort des Français. C’est en cela que les aides à la rénovation devraient prendre en compte cette dimension de santé, au même titre que le confort et la performance énergétique.

En effet, les critères qui amènent à se sentir bien chez soi se confondent en partie avec ceux qui ont une incidence sur la santé. Bonne qualité de sommeil, quantité d’air frais, abondance de lumière naturelle et faible taux d’humidité, figurent parmi les cinq critères caractéristiques d’un habitat sain. Des critères qui portent à la fois sur la construction des logements et sur les habitudes de vie quotidiennes.

En France, la lumière naturelle a un impact plus important sur la santé que la moyenne européenne. Pour les Français qui manquent de luminosité dans leur logement, 53% d’entre eux manquent d’énergie (vs 41% des Européens). La proportion tombe à 19% (vs 21% des Européens) en cas de luminosité suffisante.

Les Français dont le logement est propice à un sommeil réparateur ont 2 fois plus de chance de se sentir en bonne santé et bonne forme. Dans la réalité, 65% des Français (et 71% des Européens) ne jouissent pas de conditions de sommeil optimales. Un tiers déclare avoir eu un sommeil de très mauvaise ou d’assez mauvaise qualité au cours des quatre dernières semaines.

Les Français qui vivent dans un logement froid présentent un risque d’infections rhino-pharyngées 3 fois plus important. Au niveau européen, ce risque est multiplié par 2. En parallèle, 60% des Français (et 78% des Européens) ont ponctuellement souffert du froid à l’intérieur de leur logement au cours de l’hiver dernier. 16% (et 15% des Européens) déclarent en souffrir de manière chronique ou permanente.

Les Français qui aèrent leur logement deux à quatre fois par jour sont 2 fois moins exposés au risque de souffrir de fatigue que ceux qui n’aèrent jamais leur logement. Les résultats du Baromètre montrent que 68% des Français (et 59% des Européens) n’aèrent pas leur logement au moins deux fois par jour.

Les Français dont le logement présente des moisissures ont un risque 2 fois plus élevé de souffrir de sécheresse ou d’irritation de la gorge. Parmi les Français qui ont de la moisissure dans leur logement, 49% déclarent souffrir de sécheresse ou d’irritation de la gorge (bien en dessous de la moyenne européenne qui est de 60 %).

« L’un des principaux enseignements du Baromètre de l’Habitat Sain est que le logement dans lequel nous vivons a un véritable rôle à jouer sur l’amélioration de la santé des Français. Un logement offrant de bonnes conditions de sommeil, un climat intérieur confortable et un éclairage naturel abondant est la clé du bien-être et de la santé. Les résultats de cette étude doivent être pris en compte à la fois par les acteurs du bâtiment et les décideurs politiques, et en même temps que les enjeux énergétiques, servir d’orientation à la rénovation du parc immobilier existant et à la construction de nouveaux bâtiments », précise Catherine Juillard, Directrice Bâtiments Durables et Relations Institutionnelles VELUX France.

L’étude examine également les facteurs qui amènent à se sentir bien chez soi et à être satisfait de son logement. Quand on interroge les Français sur les critères qui contribuent à leur satisfaction vis-à-vis de leur logement, ils indiquent en premier lieu un logement bien rénové suivi par la taille du logement et de bonnes conditions pour un sommeil de qualité.

Enfin, quand on les questionne sur leurs motivations à rénover leur habitat, ils placent coude à coude la volonté de réduire les coûts énergétiques (81%) et celle d’améliorer le bien-être et le confort au sein du logement (80%).

«  Les résultats du Baromètre confirment qu’il est essentiel d’élargir notre perception de l’habitat durable, en associant systématiquement en amont des projets, la recherche d’économie d’énergie et celle d’un cadre de vie sain et confortable : il est indispensable d’embarquer la notion de confort et de santé dans la rénovation énergétique de l’habitat », conclut Catherine Juillard.

Source : http://www.mon-immeuble.com

Consulter le baromètre (document en anglais) :

Healthy Homes Barometer_2016_EN