L’amélioration énergétique du parc résidentiel francilien
IAURIF, Février 2010
Mercredi 3 novembre 2010, par Amélioration énergétique des logements et maîtrise de l’énergie
//“La loi de programmation du 3 août 2009 relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement souligne que « le secteur du bâtiment, qui consomme plus de 40% de l’énergie finale et contribue pour près du quart aux émissions nationales de gaz à effet de serre, représente le principal gisement d’économies d’énergie exploitable immédiatement ». L’objectif fixé par le Grenelle consiste à réduire les consommations d’énergie du parc existant d’au moins 38% d’ici à 2020, par la rénovation complète
de 400 000 logements chaque année à compter de 2013.
En Île-de-France, les logements anciens, construits avant 1975, représenteront encore 43% du parc en 2050. Considérant le faible taux de renouvellement du parc de logements, l’objectif de réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre exige un effort important de réhabilitation du stock ; mais quelles sont les potentialités effectives d’amélioration thermique des logements existants ?
Les marges d’optimisation énergétique dépendent non seulement des caractéristiques du parc, de son âge, de son mode de chauffage, de la typologie du bâti et de son insertion urbaine, mais aussi, pour être réaliste, de la capacité d’action et du comportement des ménages occupants. “
Ce rapport de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile de France (IAURIF) interroge les enjeux socio-économiques de l’amélioration énergétique du parc résidentiel francilien, et notamment :
l’état des lieux de ces consommations énergétiques dans le parc résidentiel francilien,
la part de leur revenu que les franciliens consacrent aux dépenses énergétiques et comportements face aux dépenses d’énergie (privation, travaux...),
la typologie des résidences principales et de leurs occupants
les pratiques des ménages du périurbain (stratégies des ménages soumis à une certaine tension énergétique).